Solo Shows I Expositions Personnelles

Trans-fusion

Exposition monographique 2008

Du 5 avril au 11 mai 2008

Galerie Espace K. karima celestin

Paris - France


No man's land

 

Mustapha SEDJAL, pratique le dessin quotidiennement et constitue ainsi une sorte de carnet de bord, en feuilles détachées, des fragments de figures humaines, des histoires de notre quotidien, à raison d'un Halte par feuille. Puis, dans une seconde phase, il procède au tri de ses dessins et compose ensuite des ensembles indissociables que l'on peut qualifier de « fusions plastique »". Une démarche sous forme d'errance en quête d'images originelles, entre expérience personnelle et vision universelle.

 

A l'image de leurs embarcations inadaptées, les bateaux en carton, rappellent les bateaux en papier de l'insouciance et de l'inconscience de l'enfance. L'artiste transfigure la réalité pour en révéler la fragilité, l'inconsistance, la légèreté. Parce que la mer ne peut pas séparer les rêves et les espoirs que des hommes, de tous temps, ont affronté les éléments de la nature en quête de nouvelles terres. Aujourd'hui, à l'heure du village global, ces terres qui ont pour nom générique Occident, espace de la société de consommation, ne sont plus des Terra Incognita.

L'installation vidéo « no man's land » traite du drame et flux migratoire du sud vers le nord. L'histoire des migrations des hommes s'est toujours faite dans la douleur : L'invasion, l'occupation, la fuite, l'exil... ; tel est le scénario de cette éternelle « Tragédie Humaine ». Cette installation nous plonge dans l'univers de ces « harragas » qui pour atteindre un paradis fantasmé, emprunteront le chemin de l'enfer. Les mouvements migratoires du sud vers le nord, rendent exsangues beaucoup de pays africains. Ces derniers déjà vidés de leurs matières premières, voient leur jeunesse, candidate à l'exil alimentaire, chercher un avenir dans les pays du nord.

 

Que peut l'artiste face aux drames quotidiens des harragas, ces « brûleurs des routes maritimes », qui ne désespèrent pas de rejoindre l'autre rive, l'eldorado rêvé, le lieu de tous les fantasmes et les désirs inassouvis ?

Dire l'indicible du malheur quasi certain qui attend ces jeunes candidats à l'émigration clandestine au creux d'une vague, après une tempête où une soif après une longue insolation.

Dire le dénuement de leurs forces et la fragilité de leurs moyens face à l'adversité de la nature. Dans cette installation, l'artiste cherche, avec des images, des objets, les matériaux qui les composent et leur disposition, à montrer la démesure du défi, de créer un sens et de susciter des sentiments.

 

Anciennes colonies, les terres du Sud ont été conquises par mer et aux indépendances, les colons les ont quittées pour la métropole par bateaux. Des décennies après, la jeunesse désoeuvrée des anciennes colonies, reprend les chemins qui montent au Nord.

Installation Vidéo No man’s land

L’installation vidéo «  no man’s land » traite du drame et flux migratoire du sud vers le nord. L'histoire des migrations des hommes s'est toujours faite dans la douleur : L'invasion, l'occupation, la fuite, l'exil… ; tel est le scénario de cette éternelle « Tragédie Humaine ». Cette installation nous plonge dans l'univers de ces « harragas » qui pour atteindre un paradis fantasmé, emprunteront le chemin de l'enfer. Les mouvements migratoires du sud vers le nord, rendent exsangues beaucoup de pays africains. Ces derniers déjà vidés de leurs matières premières, voient leur jeunesse, candidate à l'exil alimentaire, chercher un avenir dans les pays du nord.